Journal de l'Agroécologie. Edition 14

Key words
  • Nous avons le plaisir de vous présenter le N° 14 du Journal de l’Agroécologie qui comme dans les précédents numéros valorisent les expériences et leçons apprises des développeurs et les résultats des chercheurs dans les différentes régions du Pays. Toutes ces expériences ont besoin d’être capitalisées dans un outil accessible pour tout le monde : c’est ainsi que l’outil Man@mora avec des données à la parcelle ou à l’exploitation, outil très peu exploité, est en train d’évoluer vers un outil au niveau du territoire, le MANABOOST, où toutes les initiatives pourront être visualisées au niveau du Pays. Ce numéro rapporte, entre autres, les actions en cours en termes d’Agroécologie au niveau national ou au niveau régional. Dans ce cadre en particulier, il y a lieu de citer les actions concrètes en cours dans la mise à l’échelle des blocs agroécologiques dans le Sud au travers de différents projets et associant le CTAS, l’ONG qui a mis au point ces techniques avec le GRET avec l’appui du GSDM. Dans ces blocs agroécologiques, à part les haies vives de Cajanus dont les graines sont consommées au même titre que le haricot après avoir été tabous dans certaines communes, des espèces adaptées à la sécheresse sont promues comme les sorghos, le mil ou le konoke. Au niveau national, les actions de restauration des sols dégradés aussi bien au niveau du développement que de la recherche continuent pour permettre la mise en culture de cultures vivrières notamment du riz pluvial. Les donnsées de la recherche sur le lombricompost sont très intéressantes dans un contexte de coûts élevés d'intrants pour les EAF. De même, sous l’impulsion d’un membre du GSDM, le WWF, le réseau Natural Capital (Nat Cap) Madagascar est présenté dans ce journal, un réseau composé d’acteurs de la société civile, du secteur privé, du milieu académique et du secteur public qui s’est donné comme mission de promouvoir la considération et l’intégration du capital naturel dans les processus de prise de décisions et dans les actions de tous les acteurs de développement dans différents secteurs. Nous constatons qu’il y a de plus en plus d’intérêt des acteurs à publier dans notre Journal, ce qui nous motive à le soutenir avec les peu de moyens dont nous disposons. Au prochain numéro du Journal de l’Agroécologie !

     

    RAKOTONDRAMANANA Directeur de publication

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